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Réaction aux découvertes de la première étape des recherches effectuées à l’ancien pensionnat autochtone de Port Alberni

Vue des montagnes qui entourent le lac Sproat près de Port Alberni, Colombie-Britannique. Photo : Wirestock.

Cette information peut s’avérer traumatisante pour les survivantes et les survivants des pensionnats, leurs familles et leurs communautés. Si vous ressentez de la douleur ou de la détresse, une ligne nationale d’écoute téléphonique est accessible 24 heures sur 24 au 1-866-925-4419. Vous pouvez aussi appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être des Premières Nations et des Inuits au 1-855-242-3310. Ces services sont gratuits et disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Après avoir eu connaissance des résultats préliminaires des recherches menées sur les décès et les tombes anonymes d’enfants à l’ancien pensionnat autochtone de Port Alberni, la pasteure Carmen Lansdowne, modératrice de l’Église Unie du Canada, a déclaré que « l’Église ne détournera pas le regard de la vérité, qui continue d’être mise au jour. L’Église Unie du Canada maintient son engagement à agir en conformité avec les excuses qu’elle a prononcées, à rendre des comptes pour ses actions et à poursuivre le travail de vérité et de réconciliation en posant des gestes concrets de justice et de réparation. »

C’est avec de profonds remords et une grande affliction que l’Église Unie du Canada reconnaît la vérité entourant le pensionnat d’Alberni, dont elle a assuré l’administration. Cette information n’a cependant rien de nouveau pour les communautés autochtones, qui ont averti le monde de ces morts et de l’existence de lieux de sépultures anonymes depuis de nombreuses années. Nous ne les avons pas toujours entendues ni écoutées.

Pour tous ces enfants qui ont péri au pensionnat et qui ne sont jamais revenus à la maison, l’Église Unie du Canada offre ses sympathies les plus sincères aux survivantes et aux survivants, aux familles, aux communautés et à toutes les personnes qui ont subi et subissent encore les contrecoups de l’existence de tels établissements au Canada, qui arrachaient les enfants autochtones à leurs familles et à leurs communautés.

L’Église Unie du Canada a joué un rôle actif et délibéré dans la gestion des pensionnats autochtones, et nous reconnaissons avoir commis une grave erreur en participant à cette entreprise coloniale, raciste et oppressive.

Alors que nous nous efforçons de mieux vivre en conformité avec notre foi, nous avons entrepris des démarches pour assumer notre héritage et notre responsabilité dans le système des pensionnats. Nous savons que nos actions ont directement contribué à la mort d’enfants et à l’infliction de traumatismes individuels, à l’effacement de la langue et de culture, à l’éclatement de familles et à la création de traumatismes intergénérationnels.

Tant à l’échelle régionale que nationale, l’Église Unie entend les appels à la vérité et à la justice que lui adresse la nation Tseshaht et s’engage à poursuivre les discussions avec celle-ci concernant les mesures précises à prendre pour la suite.

Chaque enfant compte.

En ce qui concerne les autres communautés touchées par les pensionnats administrés par l’Église Unie, veuillez envoyer un courriel à l’adresse BringingChildrenHome@United-Church.ca pour obtenir de plus amples renseignements sur le soutien que nous offrons en matière de recherche, d’identification de sépultures, de collecte de renseignements, de commémoration, de tenue de cérémonies et d’accès aux documents d’archives.

Personne-ressource pour les médias : Lori-Ann Livingston, responsable, Relations publiques et avec les médias ­ askmedia@united-church.ca, 416-231-5931, poste 2051, ou 1-800-268-3781, poste 2051.

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Moment de réflexion à propos de Port Alberni : une rencontre pastorale

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