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L’ancienne modératrice Lois Wilson s’éteint à 97 ans

C’est avec une grande tristesse que l’Église Unie du Canada annonce le décès de l’honorable Lois M. Wilson, qui a été sa 28e modératrice et la première femme à occuper ce poste, de 1979 à 1982. La pasteure Wilson est décédée à l’hôpital de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, le 13 septembre 2024. Elle avait 97 ans.

Sa foi ayant toujours guidé ses actions, elle est demeurée active au sein de l’Église jusqu’à ses derniers jours.

« Je n’ai pratiquement jamais eu d’idée originale moi-même, mais j’ai toujours répondu à ce que la communauté m’appelait à faire, confiait-elle à Sean Foley de l’émission Ideas de la CBC en février 2024. Aucune des idées n’était de moi, mais j’ai toujours su comment y répondre parce que je voyais qu’elles étaient dans la continuité de ce que je comprenais des intentions de Dieu dans le monde. »

Née en 1927 à Winnipeg, au Manitoba, Lois Wilson laisse derrière un héritage où elle a souvent fait figure de pionnière : elle a été la première femme à présider le Conseil canadien des Églises en 1976, elle a été la première femme élue au poste de modératrice de l’Église Unie en 1980, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses transformations progressistes au sein de l’Église, et elle a été la première Canadienne à occuper la présidence du Conseil œcuménique des Églises, de 1983 à 1991. Également, en 2000, elle a dirigé la première délégation parlementaire en Corée du Nord pour amorcer un processus d’établissement de relations diplomatiques officielles avec ce pays.

Au cours de la décennie de 1990 à 2000, elle a été la doyenne de l’Université Lakehead, et elle a été nommée au Sénat en 1998, avant de prendre sa retraite en 2002.

Autrice de dix livres sur un éventail de sujets allant de l’éthique à l’interprétation des récits bibliques et au féminisme, elle a aussi entretenu une grande amitié avec la romancière canadienne Margaret Laurence, ayant participé à des tribunes publiques à ses côtés et ayant assuré la présidence de ses funérailles en 1986.

Pour son travail dans le domaine des droits de la personne, de l’œcuménisme, de la justice sociale et pour ses contributions à la vie politique et culturelle, Lois Wilson a reçu 14 diplômes honorifiques, dont un aux États-Unis, ainsi que les distinctions et décorations suivantes : la Médaille du jubilé d’argent de la reine Elizabeth II (1977), la Médaille Pearson pour la paix (1985), le titre d’Officier de l’Ordre du Canada (1984), une nomination au sein de l’Ordre de l’Ontario (1991), le titre de Compagnon de l’Ordre du Canada (2003), le prix Joseph Cardinal Bernardin pour l’unité chrétienne (2010) et le prix Heart and Vision (2011).

Elle laisse dans le deuil ses quatre enfants, ses douze petits-enfants et ses huit arrière-petits-enfants. Les détails de ses funérailles n’avaient pas encore été annoncés au moment de la publication de ce communiqué.

 

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