« [V]eiller à ce que les femmes et les enfants autochtones soient pleinement protégés contre toutes les formes de violence et de discrimination et bénéficient des garanties voulues. »
Richard Bott, modérateur, et Maggie Dieter, ministre exécutive (Ministères et justice autochtones), ont écrit à l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées pour saluer les conclusions d’un rapport adopté récemment sur les questions systémiques qui sous-tendent cette violence.
Rédigé par l’Alliance féministe pour l’action internationale (AFAI) du Canada, par la titulaire de la chaire de gouvernance autochtone de l’Université Ryerson et par l’organisme Canada sans pauvreté, le rapport indique que le problème est une véritable crise des droits de la personne, et l’on y invoque entre autres normes, l’article 22.2 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Les États sont invités à collaborer avec les peuples autochtones pour « veiller à ce que les femmes et les enfants autochtones soient pleinement protégés contre toutes les formes de violence et de discrimination et bénéficient des garanties voulues. »
L’Église Unie a aussi affirmé à l’Enquête qu’il était nécessaire de non seulement s’attaquer aux questions structurelles relevées dans le rapport, mais aussi de lutter contre le racisme et le privilège blanc qui permettent à la crise de se poursuivre, en indiquant ceci : « Il nous incombe de continuer à transformer non seulement les politiques, les pratiques et les attitudes, mais à nous transformer nous-mêmes afin de vraiment marcher dans l’esprit du Christ avec tous nos frères et toutes nos sœurs. »
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