Derniers rayons d’été, des journées plus courtes mais les arbres sont magnifiques !
Avec le mois d’octobre qui avance, le mois de novembre qui s’annonce et la fin de l’année en perspective, les rencontres, les célébrations et les réunions, tout semble être en effervescence aux Ministères en français (MiF).
À Saint Pierre-et-Pinguet tout d’abord, il y a eu la journée de célébration du Centenaire de l’Eglise Unie le 11 octobre. Nous étions une quinzaine rassemblée autour du thème « se rappeler-transmettre ».
La matinée a été animée par le bibliste Paul-André Giguère. Nous avons réfléchi et échangé sur le thème “se rappeler – transmettre, dans la Bible et dans nos vies”. L’après-midi, un atelier d’écriture avec Claire Héber-Suffrin a permis de faire jaillir du fond des mémoires, des souvenirs, des perles et des pépites que nous nous sommes partagés. Ce fut une journée extraordinaire.
L’expérience mérite d’être mieux connue et amplifiée. Les MiF ont besoin de plus d’écritures qui racontent et transmettent nos témoignages et nos expériences. À voir pour les activités de l’année prochaine ?
Horizon 2035 ! Une journée organisée par la région Nakonha:ka à Lennoxville pour un constat de l’état actuel de notre Église selon les statistiques, puis pour réfléchir ensemble sur l’avenir de l’Église Unie du Canada.
Les gens vibraient au rythme des lamentations et des cris d’espérance. Il n’y a pas de doute, le sujet a touché quelque chose de très profond et de sensible parmi les personnes présentes.
Nous savons où nous sommes maintenant, vers où nous allons et dans quelle direction. Toucher la sobre réalité d’être une Église en nombre réduit semble ne semble pas avoir découragé. Bien au contraire, l’expérience a aussi combien est forte l’espérance qui est en nous et persistant le désir de continuer à rêver et avoir des visions.
La rencontre avec la grande communauté Bembe du Canada constitue un événement notable de ces derniers jours. Après moult contacts et conversations individuels, c’est la première rencontre avec les leaders de cette grande communauté.
Très dynamique et bien structurée, elle est présente dans 17 villes du Canada avec des représentants et des programmes d’activités.
Répondant à l’invitation des MiF, ils ont exprimé leur désir de mieux nous connaître, les MiF et l’Église Unie du Canada. Nous avons exploré la possibilité d’agir ensemble sur les sujets brûlants de la société et l’engagement du mieux vivre ensemble. Des thématiques comme la justice sociale et économique, l’intégration, les réfugiés, les droits de la personne, l’antiracisme, entre autres sont des carrefours de jonctions.
La communauté Bembe dont plusieurs membres font déjà partie de l’Église Unie du Canada pourra jouer un rôle catalyseur dans le dialogue et l’intégration des communautés émergentes.
La période de ces quinze derniers jours fut couronnée par une visite à l’Église Méthodiste Évangélique de Montréal, une branche de la MCCA (Methodist Church of the Caribbean and America). L’Église Méthodiste Évangélique de Montréal est une communauté sœur qui participe beaucoup et contribue aux activités et aux évènements des MiF.
La communauté célébrait le 22e anniversaire de son existence à Montréal. Ce fut un voyage dans le temps et dans l’espace. Je me suis délecté de leurs chants de louange, des voix et des chorales magnifiques, de la musique où les nouveaux et les anciens cantiques se succédaient, intercalé par des prières et des lectures bibliques.
Je me voyais ramené dans mon enfance, dans les assemblées de mon village, avec ma mère, une fervente méthodiste. En même temps, j’étais transporté aussi dans les grands rassemblements œcuméniques du temps de Philip Potter et d’Emilio Castro.
En sortant de là, j’étais sonné, ramené à la réalité présente, mais revigoré. Toutefois je garde un bon souvenir, de ce qui me paraît être une petite fenêtre des louanges de l’eschaton.
Je repars prêt à faire face aux défis de la semaine qui vient.