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Mot du Responsable (2 octobre 2024) – Rev. Dr. Emmanuel Djacoba Tehindrazanarivelo

Au pied du mont Owl’s Head, je contemple la splendeur du paysage offert en ce début d’automne. Je regarde le lac Memphrémagog dans toute sa grandeur. Je pense à ses mythes et ses profondeurs, les générations millénaires qui se sont succédé. Je vois le ciel bleu tacheté de quelques nuages, les arbres et les forêts, les bateaux, les dernières chaleurs des rayons du soleil.  Tout au loin, j’entrevois les bâtiments de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. Comment s’empêcher de méditer sur la philocalie où le beau se confond avec le bon et le vrai ?

Le poème de Verlaine qui parle des sanglots longs de l’automne me revient à l’esprit.  Mais au même moment, je ressens une joie éclatante de la création divine jaillissant au-delà de ces sanglots.

Nous, l’Église Unie du Canada, avons perdu dans un accident de voiture une de nos membres éminents, la Révérend Brenda Fawkes. Sa présence avait touché plus d’une vie.  Son absence se fera et se fait déjà fortement ressentir. Son esprit d’engagement et sa généreuse abnégation seront partie intégrante du patrimoine qu’elle nous laisse. Va dans la lumière et la paix du Règne de ton Ami, ton Dieu.

Du côté des Ministères en français, le symposium sur la théologie en français au Canada s’approche, rendez-vous à l’Université Saint Paul Ottawa du 31 octobre au 2 novembre. Ce sera aussi l’occasion du lancement de l’Institut Protestant de Théologie de l’Église Unie du Canada, IPTEUC. Fin novembre début décembre, ce sera la rencontre nationale des jeunes francophones de l’EUC sur le thème “Ré-Unis, nous ne sommes plus étrangers.ères”.

Portons ces temps forts dans nos prières et nos calendriers.

Un autre temps fort, c’était la célébration dimanche dernier de la Journée Vérité et Réconciliation, à l’Église Unie de Lennoxville, lors du culte conjoint du Regroupement Saint-François, une communauté de huit paroisses de l’Estrie. Un temps fort de célébration avec la lecture de la Bible en mohawk et abénaquis alternés par le français et l’anglais. La liturgie s’est déroulée dans les deux langues de l’EUC, le français et l’anglais. La multitude et la diversité des participants au culte donnaient une signification particulière à l’hymne “O Siem, nous sommes de la même famille”.

Les Ministères en français continuent ses ministères de présence et d’accompagnement auprès des communautés existantes et émergentes.

De plus en plus divers, de plus en plus présent dans plusieurs espaces géographiques, l’Esprit souffle et invite à nos racines profondes pour mieux répondre et courageusement aux défis du renouveau et des créations de nos communautés. Les vagues déferlantes anti-migrantes qui touchent le pays nous affectent durement.

Que la lumière de l’automne rayonne sur nos routes et éblouisse nos visages.

 

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