L’Église Unie a été citée dans un recours collectif concernant des cas d’adoption forcée et d’abus survenus dans des maisons de maternité gérées par celle-ci entre les années 1920 et 1980. À partir de 2010, l’Église Unie s’est penchée sur le rôle qu’elle a joué dans ces maisons de maternité et sur les pratiques d’adoption forcée ou sous pression qui ont eu cours dans ces établissements. L’Église a formulé des excuses en 2020.
L’Église reconnait la douleur et la souffrance vécues par les mères qui ont été forcées à abandonner leurs bébés. Bien que nous comprenions que les mœurs sociales de l’époque pouvaient laisser croire que ces maisons de maternité et les pratiques d’adoption forcée ou sous pression qui y avaient cours étaient dans l’intérêt supérieur des enfants, et que l’intention des personnes qui soutenaient leurs activités était généralement bonne, nous savons aujourd’hui que les conséquences réelles de ces établissements ont souvent été néfastes. L’Église est appelée à tendre l’oreille aux personnes qui ont subi des préjudices dans ces maisons de maternité.
Quant à la question sensible des documents relatifs aux maisons de maternité liées à l’Église, il y a des questions de confidentialité et d’accès dont il faut tenir compte. Les dossiers d’adoption sont en majorité détenus par les gouvernements provinciaux et territoriaux, et leur accès est régi par la législation de chaque province ou territoire. Les archives nationales de l’Église Unie (en anglais seulement), situées à Toronto, sont accessibles soit en personne (sur rendez-vous) ou au moyen d’une demande d’accès numérique. La permission d’y accéder est régie par la politique des Archives de l’Église Unie touchant l’accès aux documents d’archives sur l’adoption (en anglais seulement).