Le 8 novembre dernier, les membres de l’exécutif du Conseil général ont tenu une assemblée extraordinaire pour discuter de recommandations concernant la proposition NEW05 sur la souveraineté autochtone. Ils ont confirmé la convocation du Rassemblement spirituel national autochtone (RSNA), qui devra se prononcer sur l’avenir de la constituante autochtone de l’Église.
Résolution concernant la proposition NEW05 sur la souveraineté autochtone
Le 8 novembre dernier, les membres de l’exécutif du Conseil général (ECG) ont tenu une assemblée extraordinaire pour discuter de recommandations concernant la proposition NEW05 sur la souveraineté autochtone à la lumière de documents d’information, de la chronologie des événements et des échanges qui ont eu lieu sur la question lors du 44e Conseil général le 19 octobre.
Le principe d’autodétermination de la constituante autochtone de l’Église Unie était au cœur de leurs préoccupations.
L’ECG a été informé de la chronologie des événements relative au Conseil national autochtone. Étudiant toute l’information à sa disposition, il en est venu à la conclusion que le Conseil ne parvenait pas à assumer ses responsabilités et qu’il devait être dissous. Les membres de l’ECG ont confirmé la convocation du Rassemblement spirituel national autochtone (RSNA), pour se prononcer sur l’avenir de la constituante autochtone de l’Église, et se sont engagés à garder le RSNA dans leurs prières.
L’ECG a par ailleurs affirmé qu’il revenait aux membres de la constituante autochtone de l’Église d’en décider la gouvernance future. Or c’est le RSNA qui est l’instance traditionnelle ayant compétence pour établir cette gouvernance et pour trouver une voie vers la guérison.
Une assemblée du RSNA aura lieu à Winnipeg du 29 novembre au 1er décembre 2024.
L’ECG a décidé de ne pas donner suite à deux aspects de la proposition initiale qui auraient eu pour effet de redonner le statut d’instance officiel au Conseil national autochtone.
Conformément à la proposition initiale, les membres de l’ECG ont reconnu qu’il serait utile que le Conseil et l’ECG mettent au clair leur relation, et ils envisagent cette collaboration à venir d’un bon œil.
Enfin, l’ECG a adopté la motion GOV 06 enjoignant au Comité de supervision du secrétaire général de déterminer en consultation avec le Comité judiciaire si le pouvoir d’ordonner la dissolution du Conseil national autochtone, quand ce dernier n’arrivait pas à assumer ses responsabilités, était du ressort du secrétaire général ou non. Le Comité de supervision présentera ensuite ses conclusions à l’ECG.
Cette information a également été transmise directement aux communautés de foi autochtones.