Les jours deviennent plus courts et les nuits plus fraîches. L’automne est à nos portes, fidèle au rythme des saisons.
L’état global du monde ne semble pas s’améliorer, loin de là.
Chaque jour, si l’on en croit les nouvelles et les média, apporte son lot d’escalade de la violence, de dégradation de la qualité de vie, avec les guerres les paupérisations, l’élévation de murs visibles et invisibles, ou administratifs entre les frontières et les gens.
Plus près de nous, après le 45e Conseil Général, l’Église Unie bouge et se réorganise. Les réunions se succèdent. Des conversations s’engagent, de nouvelles idées émergent.
Dynamique et vivante la Mission Protestante Francophone de Longueuil (MPFL), a célébré le centenaire à la suite et au rythme des autres communautés de foi.
De la petite communauté naissante que je découvris il y a deux ans durant ma visite pastorale, je me trouve au milieu d’une communauté vibrante, bien engagée, déjà ancrée et se projetant dans le second centenaire.
Le spectacle des enfants animait la soirée. Des parents et des grands-parents des amis et des membres de la famille se sont retrouvés.
Ce fut un temps de joie assumée et partagée. L’émotion était palpable quand la communauté rassemblée a entonné l’hymne du centenaire de l’Église Unie du Canada, composé par un membre de la communauté.
La foi et l’espérance étaient tangibles. L’amour et la communion en action s’incarnaient dans les mets et les plats multiples préparés et offerts par la communauté.
Comment pourrais-je ne pas croire, comment pourrais-je refuser l’évidence de la croissance et de la résilience, de l’enracinement de l’Église Unie du Canada ?
Certes, les Ministères en français traversent des défis indéniables.
Ce sont les soubresauts et les douleurs de la nouvelle naissance, témoins de l’espérance qui est en nous.