Il faisait beau à Calgary. Un ciel dégagé, l’atmosphère conviviale et accueillante de la ville, sans compter l’attente et la joie des retrouvailles pour les participants au 45e Conseil général.
Le CG45 en pleine célébration du centenaire, est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de l’Église Unie du Canada. Combien l’assemblée reflétait la nouvelle configuration de la société canadienne par sa diversité, son expression interculturelle et l’inclusivité. La présence et la voix de la jeunesse étaient notables. Ils ont parlé et on su se faire entendre. Ils étaient plus d’une centaine soit le tiers ou le quart de l’assemblée. Nos jeunes incarnent sans aucun doute l’Église d’aujourd’hui et l’espérance de maintenant et de demain. Des rencontres, des découvertes et des relations qui construisent et font l’Église, se sont réalisées.
Les autochtones se sont aussi exprimés. Bien des jeunes ont témoigné combien le fait de les écouter est d’être à leurs côtés, les a profondément transformés et enrichis. Des autochtones, certains ne connaissent que quelques clichés.
Les excuses présentées aux communautés bispirituelles et LGBTQ+ ont commencé un processus de guérison et un rappel du rôle d’exclusion de l’institution que l’Église a parfois joué dans l’histoire et la société.
Les francophones ont su se faire connaître davantage et marquer leur présence, surtout à travers nos jeunes par leurs prises de paroles dans l’assemblée et dans le forum des jeunes.
L’élection de la pasteure Kimberly Heath à la modération de l’Église Unie du Canada ouvre une nouvelle page pour l’Église Unie du Canada. Nous la saluons et la portons en prière dans l’exercice de son ministère.