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L’Église Unie désigne un dimanche spécial pour la Journée du chandail orange

Depuis 2013, la Journée du chandail orange (30 septembre) honore les enfants autochtones enlevés de force à leur famille, à leur foyer et à leur communauté. À l’Église Unie, bien des communautés de foi soulignent déjà cette journée le dimanche précédent.

Une célébration officielle honore les milliers d’enfants que nous avons lésés par notre gestion des pensionnats autochtones.

Phyllis Jack Webstad, qui appartient à la nation Stswecem’c Xgat’tem, portait un nouveau chandail orange qui lui a été enlevé lors de sa première journée au pensionnat autochtone. Son chandail est devenu le symbole de la perte de la culture, de l’identité et de l’enfance que les enfants autochtones ont vécue dans le système des pensionnats autochtones. L’histoire de Mme Webstad est éloquente et en 2013, elle a servi d’inspiration pour le mouvement de la Journée du chandail orange.

Aussi connue sous le nom de Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la Journée du chandail orange se tient annuellement le 30 septembre et a été désignée jour férié fédéral en 2021 pour répondre à l’appel à l’action 80 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

Depuis 2013, de nombreuses personnes et paroisses de l’Église Unie soulignent la Journée du chandail orange le dimanche qui précède le 30 septembre. Lors de la fin de semaine dernière, l’exécutif du Conseil général a ajouté le dimanche qui précède la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation à sa liste de dimanches spéciaux.

La commémoration des enfants qui ont fréquenté les pensionnats autochtones ou qui n’en sont pas revenus, par le culte comme expression publique de notre deuil, témoigne de notre engagement envers la réconciliation et la justice autochtone.

À une époque où les traumatismes subis aux pensionnats autochtones sont niés et où les institutions contemporaines continuent de traiter de façon discriminatoire les enfants autochtones, la reconnaissance officielle du Dimanche du chandail orange nous rappelle que chaque enfant compte.

L’interlocutrice spéciale pour les enfants disparus et les tombes et les sépultures anonymes a indiqué qu’il s’agit d’une obligation sacrée de résister au dénialisme des pensionnats autochtones.

C’est là un témoignage public et fidèle que d’honorer les appels de la Commission de vérité et réconciliation pour sensibiliser les communautés de l’Église aux pensionnats autochtones et pour défendre les principes de justice pour les enfants autochtones.

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