Plusieurs propositions sur la Palestine et Israël ont été adoptées lors de la rencontre de rappel du 45e Conseil général, ce qui confirme l’orientation choisie par le Bureau du Conseil général et le travail qu’il a déjà entrepris.
La rencontre de rappel confirme l’application des principes de justice au travail de justice sur la Palestine et Israël.

Credit: Hladnikm | Wikimedia Commons
Environ 180 personnes déléguées ont participé à la rencontre de rappel du 45e Conseil général, qui s’est déroulée en ligne le samedi 13 septembre, pour traiter les affaires en suspens de l’assemblée s’étant tenue du 7 au 11 août à Calgary, en Alberta. La rencontre a permis d’examiner un certain nombre de propositions, dont plusieurs ayant trait à une paix juste en Palestine et en Israël.
Le 45e Conseil général a appuyé le travail que le Bureau du Conseil général accomplit déjà en faveur d’une paix juste en Palestine et en Israël. Par exemple, les propositions visant à poursuivre l’application des principes orientant le travail de justice dans le cadre du travail pour l’égalité des droits en Palestine et en Israël, à reconnaître un État palestinien et à exhorter le gouvernement à agir en faveur de la justice ont toutes été adoptées à une majorité écrasante.
« Je pense à Fouad, un musicien talentueux de Gaza que j’ai suivi par l’intermédiaire d’un ami proche. Il est à bord d’un camion avec sa jeune famille, alors que sa maison a été détruite et qu’il tente d’échapper à la dévastation de son pays. Ils n’ont pas de tente et peinent maintenant à trouver de l’eau. Sa famille et lui sont constamment en danger », confie la modératrice, la pasteure Kimberly Heath.
« Je pense à toutes ces personnes anonymes à Gaza ayant une famille et des amis, qui se trouvent dans la même situation. Je prie pour chacune d’elles et cela me réconforte de savoir que l’Église Unie du Canada – les membres, les paroisses, les conseils régionaux et les militantes et militants sur le terrain – prient et travaillent également pour une paix juste et durable à Gaza et dans les Territoires palestiniens occupés. »
Le Conseil a officiellement adopté la Déclaration de Jérusalem sur l’antisémitisme (DJA). Il s’est en outre engagé à dialoguer avec le gouvernement canadien pour qu’il adhère à la DJA plutôt que d’utiliser la définition de travail de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, puisque cette dernière « ne respecte pas suffisamment les droits des Canadiennes et Canadiens garantis par la Charte canadienne des droits et libertés. »
Le Conseil a également autorisé l’Église à participer à l’élaboration d’une théologie de l’après-Gaza.
Enfin, à la suite du 45e CG à Calgary, l’Église Unie du Canada a signé avec des partenaires des lettres ouvertes qui contiennent des engagements clés concernant la situation actuelle à Gaza.