La 44e assemblée du Conseil général de l’Église Unie du Canada se déroulera de façon virtuelle sur une période de six mois à compter du 13 février 2022; des rapports y seront déposés et des propositions lui seront soumises conformément au processus décisionnel de l’Église Unie du Canada. Une de ces propositions, (en anglais), est soumise par l’exécutif du 43e Conseil général et elle découle du rapport déposé par le Comité Une paix juste intitulé Le soutien d’une paix juste en Palestine et en Israël : un appel à une solidarité exigeante (en anglais).
La proposition et le rapport sont transmis aux membres de l’Église Unie du Canada qui serviront à titre de personnes déléguées lors de la prochaine assemblée du Conseil général. La proposition et le rapport sont des éléments d’un processus instauré par l’exécutif du 43e Conseil général pour aider le discernement de l’Église quant à la meilleure façon de répondre à l’appel de nos partenaires en Palestine et en Israël compte tenu de la réalité présente. Pendant près de trois ans, le groupe de travail s’est engagé dans la recherche et le discernement, par l’écoute et la consultation d’une variété de voix tant dans cette région qu’au Canada. L’Église Unie du Canada est bien au fait de cette diversité de points de vue. En en prenant acte, le rapport recommande un ensemble de principes consensuels qui devraient en encadrer la discussion au sein de l’Église. La proposition sera offerte au discernement de l’assemblée du 44e Conseil général avant une prise de décision.
La situation en Palestine et en Israël avive des douleurs et de profonds traumatismes chez bien des gens, issus du passé comme de l’histoire récente. Comme une interpellation, ce rapport demande à l’Église, dans sa marche à la suite de Jésus Christ, d’envisager ce qu’elle est appelée à faire. Tel que le rapport le mentionne : « Nous nous rappelons que le Christ ne nous appelle pas à la politesse ni à une position pseudo mitoyenne jusqu’à ce que toutes les parties s’apaisent; le Christ nous appelle plutôt à prendre parti pour une solidarité exigeante à l’égard des gens qui semblent avoir le plus à perdre de cette plénitude de vie que Dieu désire pour tout le monde. »
Le rapport sera bien reçu par un bon nombre et suscitera un malaise chez d’autres. Élément constitutif de cette démarche, l’assemblée du 44e Conseil général se penchera avec discernement sur les propositions, discutera puis prendra des décisions. L’Église Unie du Canada est déterminée à poursuivre le dialogue même lorsque nous sommes en désaccord. Nous sollicitons la prière des membres de l’Église Unie pour les personnes déléguées à l’assemblée du 44e Conseil général alors qu’elles s’apprêtent à entreprendre cette tâche au nom de toute l’Église.
Richard Bott, Ph. D., pasteur et modérateur
Michael Blair, pasteur et secrétaire général