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Les séances décisionelles débutent pour le 44e Conseil général

| CHRONIQUE | RAPPORTS SUR LES TRAVAUX DU 44e CONSEIL GÉNÉRAL |

| Par Richard Guay |

La première séance décisionnelle du Conseil général s’est ouverte au terme d’un large processus de dialogue et de consultations débuté en février. D’entrée de jeu, le modérateur Richard Bott a spécifié que le programme de cette première soirée sera constitué d’adoration, de chants et de l’intervention d’un orateur invité et que peu de motions seront adoptées.

De fait, la seule motion adoptée avait pour objet d’accueillir le rapport de l’équipe d’animation du Conseil général intitulé Voies à suivre proposées, ainsi que les rapports des conseils régionaux reçus depuis le 17 juin 2022 et les notes prises par les groupes de discussion 1 à 21 transmises à l’exécutif du 44e Conseil général, au secrétaire général et à tous les comités pertinents.

Après un temps de prise de contact et de fraternisation en sous-groupe, place à la pièce maîtresse de la séance : une prédication du pasteur Philip Vinod Peacock, théologien rattaché à l’Église du Nord de l’Inde.  Il nous a entretenu avec beaucoup de profondeur sur la question thème du Conseil général : « Et vous, qui dites-vous que je suis? »

Il y a dans cette question deux pronoms personnels qui mettent en évidence notre identité et celle de Jésus, ainsi que le lien qui nous unit.  Cette question a d’abord été posée à Pierre qui a bien répondu en désignant Jésus comme le Christ (ou Messie). Mais quelle idée se fait-il de la messianité et de l’identité de Jésus? Et nous, comme individu autant que comme Église, quelle idée nous en faisons-nous?

Pour répondre, tournons-nous vers le Dieu de la Bible dont la pédagogie consiste à poser des questions et prenons au sérieux celle qui donna lieu à la parabole du bon Samaritain; « Qui est mon prochain? ». Voilà un texte qui nous rappelle que reconnaître Jésus comme Messie devrait nous plonger dans un service radical du prochain, plutôt que de tourner le dos à la Croix en tolérant le statu quo. Il nous faut lutter contre l’injustice, l’abus de pouvoir, le racisme et toute situation où notre prochain souffre.

La parabole du bon Samaritain nous apprend que le salut ne vient pas de celui qui jouit du pouvoir ou du prestige, mais de celui qui consent à payer le prix pour que l’autre profite du gîte d’une auberge. L’Église Unie du Canada est appelée à devenir l’auberge de cette parabole, un lieu où la réponse à la question « Qui dites-vous que je suis? » est vécue en action et en vérité.

Bref, le pasteur Peacock a cru bon de nous rappeler qu’il nous faut vivre cette injonction de notre propre profession de foi : « Nous sommes appelés à constituer l’Église : pour célébrer la présence de Dieu, pour vivre avec respect dans la création, pour aimer et servir les autres, pour rechercher la justice et résister au mal, pour proclamer Jésus, crucifié et ressuscité, notre juge et notre espérance ».

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