Lors de l’assemblée du 44e Conseil général, réunie de façon virtuelle, l’Église Unie du Canada a approuvé deux propositions pour progresser sur le chemin de l’autonomie de la constituante autochtone au sein de l’Église Unie du Canada.
La première proposition (connue sous l’appellation NICO1) demande au secrétaire général d’éliminer tous les obstacles structurels « à la création et au maintien d’une constituante autochtone autonome » au sein de l’ensemble de l’Église tout en poursuivant le dialogue au sujet des réparations et des relations justes avec le Cercle national autochtone. La constituante autochtone de l’Église voit en cela un geste concret posé par l’Église pour se délester de l’approche missionnaire de jadis et progresser dans un partenariat commun en réponse à l’appel de Dieu pour toute la Terre. »
La deuxième proposition (GS10) soutient l’opérationnalisation de la précédente, en approuvant la nouvelle structure de la constituante autochtone de l’Église et la relation entre celle-ci et la constituante de l’Église issue initialement de l’immigration coloniale, « telles qu’elles seront déterminées par la constituante autochtone de l’Église au moment voulu par celle-ci et au moyen de ses propres processus ». Cela se fera par un processus décisionnel de l’ensemble de l’Église connu sous l’appellation de renvoi de catégorie 3, toutefois dans une démarche raccourcie.
Ces deux propositions — désormais adoptées ― sont perçues comme découlant des Appels à l’Église reçus en 2018. Ces étapes vers l’autodétermination autochtone sont une des façons dont l’Église Unie du Canada poursuit son engagement à l’égard de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.