Le camp offre plus que des vacances : il donne aux jeunes des compétences qui leur serviront toute la vie.
Kathleen est une éducatrice spécialisée qui est aussi mère de trois enfants de moins de cinq ans et coordonnatrice des programmes pour les jeunes et les jeunes adultes au sein de sa paroisse. Elle dit que l’expérience qu’elle a vécue au camp alors qu’elle était enfant influence encore aujourd’hui l’approche qu’elle adopte dans chacune de ces tâches importantes.
« Le camp m’a montré que les enfants sont extrêmement précieux et que nous sommes là pour les aider et les guider. C’est pendant le temps de prières des vêpres que j’ai appris à respirer profondément en situation de stress. En observant les aumôniers, j’ai compris comment encourager les enfants à donner le meilleur d’eux-mêmes et comment faire ressortir leurs talents. Tous les apprentissages que j’ai faits au camp, je les applique au quotidien, y compris dans mon rôle de mère », explique Kathleen.
Kathleen a grandi dans des paroisses très formalistes où elle avait l’impression qu’elle devait être parfaite en tout temps. À l’extérieur, dans un contexte informel, sa foi s’est épanouie.
« Je n’avais jamais ressenti de réelle connexion avec Dieu avant d’aller au camp. Ça m’a ouvert les yeux sur ce qu’est l’Église. Ma relation avec Dieu s’est beaucoup approfondie. J’ai appris à prier, à réfléchir et à faire l’expérience de Dieu dans la nature. »
Kathleen continue de tirer parti de ces apprentissages précoces lorsqu’elle vit des moments difficiles.
« Parce que j’ai appris à établir une connexion avec Dieu dans la nature, je peux aujourd’hui prendre le temps de réfléchir et je peux manifester l’amour de Dieu. Je peux regarder un oiseau ou un arbre quand je suis trop stressée et, quand un élève exprime sa frustration, je me rappelle que Dieu est avec moi. En restant calme et en manifestant l’amour de Dieu, on fait un grand pas dans la bonne direction. Ça change tout! Je rappelle à mes enfants que Dieu est avec eux, même dans les moments les plus difficiles », dit-elle.
Avant la pandémie, environ 20 000 enfants fréquentaient chaque année un camp de l’Église Unie. Comme Kathleen, nombre d’entre eux y découvrent la foi et y font des apprentissages qui influencent leur vie. Pendant la pandémie, de nombreux camps ont offert virtuellement un soutien aux jeunes pour les aider à passer au travers du confinement.
« J’aimerais simplement dire un grand merci aux donatrices et aux donateurs de Mission & Service pour le soutien qu’ils apportent aux camps, dit Kathleen. Je ne serais pas là où je suis aujourd’hui sans leur soutien. Merci. »
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