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Compte rendu des séances du 23 juillet 2022

| CHRONIQUE | RAPPORTS SUR LES TRAVAUX DU 44e CONSEIL GÉNÉRAL |

| Par Richard Guay |

L’Église Unie du Canada

Les séances de ce samedi peuvent nous permettre de nous réjouir du dynamisme de l’Église Unie du Canada. Ce dynamisme se perçoit dans la présentation qu’on nous a faite des 256 personnes déléguées en matière de statut dans l’Église, d’identité de genre, d’ethnie, d’âge et de répartition géographique.

La première proposition adoptée aujourd’hui, présentée par Cathy Hamilton, visait à nommer l’exécutif du Conseil général. Parmi les 18 candidatures reçues, huit personnes devaient être nommées pour six ans, mais une d’entre elles s’étant désistée, le siège vacant sera pourvu dans environ un mois. Sept autres ont reçu un mandat de trois ans. Ces gens reflètent bien la diversité dans l’Église dont il vient d’être question.

Dans un deuxième temps, les personnes déléguées ont adopté la proposition laissée de côté hier. Notre Église se voulant sensible et ouverte à l’Esprit-Saint qui inspire à travailler à l’unité des chrétiens, s’engage à rechercher dans la prière une nouvelle union organique complète avec d’autres Églises théologiquement similaires. La proposition stipulait l’intérêt pour nous de s’inspirer de ce qui s’est déjà fait comme mouvement semblable aux Philippines, en Inde, au Pakistan et au Japon, entre autres.

Une première proposition du Conseil régional Nakonha:ka sur la possibilité d’adhérer à l’Église Unie par l’intermédiaire d’une communauté de foi non paroissiale fut vivement discutée avant d’être finalement remise entre les mains de la Table de gestion. Le même sort attendait une autre proposition demandant d’être en accord pour l’essentiel au sein de notre Église et de déterminer la voie à suivre « pour les personnes qui ne sont pas en accord pour l’essentiel avec la déclaration de doctrine de l’Église Unie ».

A suivi un exposé de M. Tim Blair sur le programme Kindred Works de l’Église Unie du Canada. Ce programme vise à transformer certains espaces appartenant à l’Église en loyers abordables tout en fournissant un revenu aux paroisses participantes. Ce programme entend créer 5000 unités d’habitation pouvant héberger 34 000 personnes d’ici cinq ans. Tout ceci se fera en créant des emplois pour les moins favorisés, en établissant des partenariats avec les communautés autochtones et en réduisant au minimum l’empreinte carbone des projets.

La séance s’est terminée par un scrutin en vue d’élire la personne pressentie comme nouvelle modératrice.

Pendant la deuxième séance de la journée, avant qu’on nous fasse part officiellement de l’élection de la pasteure Carmen Lansdowne au poste de modératrice et qu’elle fasse une brève allocution, l’éditrice de la revue Broadview de l’Église Unie Carol Moskot nous a présenté le fruit du travail de son équipe, travail maintes fois récompensé.

La proposition sur le Comité consultatif du personnel ministériel a permis aux personnes déléguées de partager leurs préoccupations pour le bien-être et la sécurité des membres du personnel ministériel dans leurs relations d’emploi. Il a été convenu que le secrétaire général et le Conseil général tiennent compte des notes relatives à cette proposition dans la mise en œuvre de toute autre proposition relative au même sujet et ne prennent aucune autre mesure la concernant.

Les deux propositions adoptées par la suite témoignent d’une Église qui cherche à trouver des solutions au déclin auquel elle fait face dans son ensemble. La première concerne les communautés de foi coopératives et les nouveaux modèles de relations pastorales que cela implique. En termes simples, le Conseil général reconnaît par celle-ci que deux paroisses peuvent partager un même pasteur, que ce soit physiquement ou en mode virtuel. Il s’engage aussi à ce que ces situations soient clairement identifiées dans CarrefourÉglise. La proposition suivante, pour un leadership ministériel répondant aux besoins de l’Église dans les années 2020, dont la partie B a été renvoyée au CG45, vise à soutenir les ministères ruraux et autres ministères en difficulté dans l’Église Unie du Canada en leur accordant la possibilité d’être assumés par des leaders laïcs supervisés par des ministres ordonnés.

La journée s’est terminée par quelques annonces d’usage.

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