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La Journée des droits des réfugiés, pour choisir l’hospitalité

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| par Suzanne Grenier |

 

Le 4 avril célèbre les avancées dans la protection des personnes qui demandent l’asile au Canada. Au milieu des tensions sociales, l’entraide révèle et appelle l’ouverture du cœur.

Il y a plus de 68 millions de personnes déplacées à travers le monde. Environ 50 000 d’entre elles demandent chaque année l’asile au Canada. Ce besoin de protection est reçu comme une pression sur les pays susceptibles de devenir une terre d’accueil. En même temps, nous prenons conscience de notre interdépendance à l’échelle planétaire. Alors que des réflexes de repli parfois extrémistes embrouillent le climat social, on voit aussi s’affirmer une culture de l’hospitalité. Plusieurs ont confiance qu’il s’agit de l’option que préconise la majorité. Il y a un grand bénéfice humain à apprendre à mieux vivre ensemble.

La Journée des droits des réfugiés souligne un pas historique qui s’est fait en ce sens. Le 4 avril 1985, la Cour suprême du Canada rendait une décision – l’arrêt Singh – établissant que la Charte canadienne des droits et libertés protège le droit à la justice de toute personne dont la vie, la liberté ou la sécurité sont en jeu. Elle reconnaissait aussi, en vertu des principes de justice fondamentale, que les demandeurs du statut de réfugié avaient droit à une audience orale lorsque leur crédibilité était remise en question.

C’est largement dans cet esprit qu’Aujourd’hui Credo a produit la série La Bible nous parle… d’immigration, que nous vous invitons à visionner. De nouvelles capsules s’ajouteront dans les prochaines semaines.

Nous avons profité de leur participation à cette série pour recueillir quelques commentaires supplémentaires de Paula Kline, directrice de la Mission communautaire de Montréal, et de Paul Clarke, directeur général d’Action Réfugiés Montréal (qui invite d’ailleurs le public à une célébration du 4 avril ce jeudi).

Les deux organismes sont engagés en première ligne, et font partie d’un large réseau. Il est évident que l’ampleur des enjeux et des besoins rend incontournable le travail multipartite et, souvent, en partenariat.

La Mission communautaire de Montréal fournit des conseils juridiques de première ligne aux migrants vulnérables et met en œuvre plusieurs programmes visant à développer leur sentiment d’appartenance à un milieu. Prochainement, Aujourd’hui Credo publiera une série d’articles qui exposera les différentes facettes de l’approche holistique à la base de ces initiatives. À suivre!

Aujourd’hui Credo suivra aussi de près le cheminement du parrainage de la famille d’une jeune Syrienne, dans lequel s’est engagée l’Église Unie de la Grâce, aux côtés d’un organisme communautaire constitué à cette fin, « La famille canadienne de Hanan ». Hanan est arrivée au Québec comme réfugiée. On lui avait dit que sa famille suivrait sous peu, mais cela n’a pas été possible. Hanan a eu beaucoup de courage en restant seule dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle a appris le français et a commencé à s’habituer à sa nouvelle vie, mais sa famille lui manque beaucoup. Une cueillette de fonds est en cours pour soutenir le parrainage, et la première étape de la demande auprès des gouvernements a été franchie avec succès.

 

 

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